Société d’Etudes du Romantisme Anglais (SERA)

Responsables :

Christine Berthin (Paris Nanterre)

Catherine Bois (Paris Nanterre)

Caroline Bertonèche (Grenoble)

 

Atelier I

Jeudi 7, 15h30-18h30

Salle V305

 

Présidence : Catherine Bois (Paris Nanterre)

 

15h30

Cameron Morin

Université Paris Diderot

Du particulier vers l’universel : la révolution romantique de R. Burns (1759-1796)

The notion of revolution is at the heart of Burns’s poetry, on a variety of levels. Not only is it a salient political theme reflected upon in a number of his pieces, but it is also a driving force in the wider phenomenon that is the emergence of European romanticism, putting into question and ultimately overthrowing a Neoclassical aesthetic paradigm that subordinated the particular to the universal. Fuelled by the relatively older, largely British pioneers of empiricism, this inductive revolution is at work in every one of Burns’s literary enterprises, explicitly or implicitly, sometimes diagnosable with the help of a few basic linguistic tools. By elaborating on some of the points just mentioned, this presentation aims to pave the way for a renewed assessment of Burns’s importance in British and European romanticism, both irreducibly revolutionary events.

 

16h

Marion Cartier

Université de Lille

La poésie de John Clare : une révolution rétroactive, intempestive

 

16h30

Pause

 

17h

Sophie Laniel-Musitelli

Université de Lille

L’œil cosmos : regards poétiques sur l’astronomie à l’époque romantique

 

17h30

Caroline Dauphin

Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3

Le jardin jacobin d’Erasmus Darwin : évolution d’une révolution

Sur un dessin satirique de 1798 de James Gillray, on voit Erasmus Darwin vendre des « fleurs jacobines » en forme de bonnet phrygien. Or, le radicalisme politique d’Erasmus Darwin, loin d’être une caricature figée, évolue au fil du temps en s’articulant à une révolution scientifique et à un renouvellement poétique. Les premiers poèmes botaniques redéfinissent le radicalisme au sens étymologique de « racine », esquissant un vaste système rhizomique portant en germe une utopie républicaine. Puis The Economy of Vegetation amplifie ce mouvement en mettant la science au service de l’incendie révolutionnaire : l’électricité est associée à la flamme patriotique embrasant l’Europe monarchiste. Enfin, The Temple of Nature, quelques années plus tard, offre la vision apaisée d’un monde où se juxtaposent démocratie et pré-évolutionnisme. On retracera ainsi l’évolution poétique et scientifique du radicalisme darwinien pour voir dans quelle mesure il a inspiré les romantiques, en particulier Blake et Shelley.

 

Atelier II

Vendredi 8, 9h-10h30

Salle V305

 

Présidence : Laurent Folliot (Sorbonne)

 

9h

Pascale Guibert

Université de Franche-Comté

Contre-révolution(s) ? Les lettres de Wordsworth contre le projet de voie ferrée Kendal – Windermere (1844) à l’épreuve du temps.

 

9h30

Thomas Leblanc

Université Paris Diderot

De Quincey and Education : a Neglected Revolution?

 

Atelier III

Samedi 9, 9h-10h30

Salle V305

 

Présidence : Caroline Bertonèche (Grenoble)

 

9h30

Jeremy Elprin

Université de Caen

‘No time for thought’: Lapses and relapses in Jane Austen’s Northanger Abbey

 

10h

Fabien Desset

Université de Limoges

Ruines de lieux de pouvoir à l’époque gothique de Percy Bysshe Shelley

Dans Shelley and Greece (1997), Jennifer Wallace souligne la dimension politique de la ruine gothique : « […] the Gothic delight in destruction could also have a covert political motivation, since the objects of ruin were most usually central institutions of government – the church, the castle » (p. 157). L’analyse de la période gothique de Percy Bysshe Shelley, que l’on peut situer entre 1809 et 1813, permettra de voir si l’hypothèse de Wallace se vérifie dans les ekphraseis que donne le poète des lieux de pouvoir politique et religieux, les deux fusionnant d’ailleurs souvent. A un autre niveau, celui de la transtextualité, il s’agira de voir si l’utilisation que fait Shelley de la ruine gothique révolutionne celle de ses prédécesseurs, ou au contraire si elle s’inscrit dans une certaine tradition et donc un conservatisme littéraire.

 

10h30

Pause

 

Atelier IV

Samedi 9, 11h-12h30

Salle V305

 

11h

Katrina Ann Brannon

Sorbonne Université

Linguistic Revolution, or Organized Violence, in the Œuvre of John Keats

 

11h30

Alexis Butin

Université Paris Est Créteil

The Romantic Revolution and the Importance of Infinity: Isaiah Berlin and the Roots of Romanticism

Isaiah Berlin (1909-1997) is famous for his book entitled The Roots of Romanticism. It is more or less the publication of the transcripts of his most celebrated set of lectures, the Mellon Lectures, delivered in Washington in March and April 1965. For Berlin, the romantic revolution is “the largest recent movement” to have totally changed the lives and thoughts of the Western world. After showing that Romanticism was born from the rejection of the Enlightenment, I will focus on the links between the Romantic Revolution and the longing for Infinity. Finally, I will point out the way Infinity could express itself in art in general and in painting and literature more specifically, art being understood as a means to express Infinity.

 

12h

FIN DE L’ATELIER