Traductologie
Responsables :
Bruno Poncharal (Sorbonne Nouvelle)
Julie Arsenault (Mocton/ Sorbonne Nouvelle)
Atelier I
Jeudi 7, 15h30-18h30
Salle C13
15h30
Christine Raguet
Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3
Variations autour des terreurs révolutionnaires : Dickens au filtre de la traduction
16h
Amélie Derome
Aix-Marseille Université
La retraduction comme révolution. Bouleversements et circularité de la réception des traductions françaises de Gulliver’s Travels de Jonathan Swift en France de 1727 à 2017
16h30
Patrick Hersant
Université Paris 8
Une révolution génétique. La traductologie face aux brouillons
17h
Maryvonne Boisseau
Université de Strasbourg
Pleins pouvoirs au traducteur ? Considérations (nouvelles ?) sur la dichotomie « invisibilité vs visibilité »
17h30
Amanda Murphy
Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3
Révolutions multilingues : écrire-traduire entre les langues
18h
Maïca Sanconie
Université d’Avignon
L’autre langue comme axe d’une révolution ou la traduction au cœur de l’écriture
Atelier II
Vendredi 8, 9h-10h30
Salle C13
9h
Christophe Tournu
Université de Strasbourg
Chateaubriand, traducteur révolutionnaire de Milton ?
9h30
Tomás Pereira-Ginet
Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3
La révolution fictionnalisée : A. Huxley et G. Orwell dans l’Espagne franquiste et la France occupée et libérée au prisme de la traduction
10h
Agnes Whitfield
Université York (Toronto)
Translating Québec’s Quiet Revolution: Then and Now
Le TRACT accueillera vos propositions de communication sur le thème « Révolution(s) »
Les propositions sont à envoyer pour le 10 janvier 2018 à Bruno Poncharal et Julie Arsenault .
« Envisagée comme construction de la nation à l’âge romantique ou retour des exclus dans la traduction culturelle, de Humboldt à Homi Bhabha et Judith Butler, la traduction est pour sa part autant le témoin que le porte-flambeau des révolutions culturelles et techniques qui façonnent nos champs d’études. Instrument de propagande, elle est aussi l’outil de toutes les résistances et de toutes les innovations, moyen privilégié de la diffusion des idées nouvelles. Le traducteur est le rebelle, l’ennemi du patriotisme (Derrida), celui qui travaille le système au plus près, et le sabote pour y faire advenir l’autre. À l’heure où les translation studies révolutionnent le paysage universitaire des pays anglophones et nos champs disciplinaires, les liens entre traduction et enjeux identitaires, pensée politique, diffusion des savoirs et l’évolution de la traduction comme outil pédagogique sont autant de questions à examiner. » (extrait du texte de cadrage)